Ce dimanche 10 septembre, le village de Juvancourt accueillait un événement plutôt original pour la région Grand Est : la première édition d'un salon bio, bien-être et thérapies douces. En contactant le maire, Olivier Henquinbrant, Christelle Curir ne s'attendait pas à un tel engouement.
Cette hypnothérapeute et coach de vie basée à Laferté-sur-Aube (Haute-Marne) avait à cœur, le temps d'une journée, de réunir de professionnels des thérapies douces, encore très peu connues selon elle.
« Je veux apporter un soutien et une écoute à ceux qui, à un moment donné, subissent la solitude, les maux, les angoisses et se retrouvent en difficulté dans l'éloignement, l'isolement du cursus de la médecine traditionnelle », dont elle précise que « ses compétences sont différentes. Je n'ai aucune prétention de les remplacer, bien évidemment. Elles sont surtout complémentaires », ajoute-t-elle. Une centaine de visiteurs, un relatif échec populaire Pas moins de 25 exposants étaient présents autour et à l'intérieur de la salle des fêtes. Certains venaient des départements voisins (Haute-Marne, Côte-d'Or, Yonne), mais les Aubois étaient les principaux acteurs, surtout en bio. On pouvait y trouver des producteurs locaux de lentilles, de farine, un maraîcher et de la bière bio. Plusieurs praticiens des thérapies dites alternatives étaient représentés, par exemple, par l'hypnothérapie, la musicothérapie, la naturopathie, le magnétisme ou encore l'equicoaching. Des artisans d'art, créateurs de bougies, de parfums et de thé bio faisaient également partie des exposants.
« Je regrette ce scepticisme encore ancré dans nos campagnes, l'idée qu'on se fait des thérapies douces »
La manifestation n'a pourtant pas eu le succès escompté, au grand dam des organisateurs. Seule une centaine de visiteurs a répondu présent. Mais Christelle Curir ne s'arrêtera pas sur ce relatif échec populaire. Les visiteurs étaient plutôt satisfaits de cette première édition. Elle veut convaincre qu'il y a « des vertus à attendre d'un travail sur les émotions, qui passe par l'écoute, la bienveillance, l'empathie, ce que proposent tous ces professionnels. Ce sont des êtres humains qui vous tendent la main, qui veulent vous soutenir. » « J'aime les défis. La journée des plantes n'a pas construit sa réputation en deux éditions. » Elle se déplace personnellement au domicile des personnes âgées et en difficulté de mobilité sur un rayon de 15 km autour de Laferté-sur-Aube, pour « apporter de l'aide, de l'écoute, du soulagement, du soin et de l'accompagnement dans différentes pathologies ». L'hypnothérapeute et coach de vie est déjà prête à « renouveler l'expérience » en 2024, avec l'intention de « faire maturer le projet. J'aime les défis. Bergères ne s'est pas construit en deux ou trois éditions ! Il a fallu des années pour que la célèbre Journée des plantes obtienne ce succès que nous connaissons très bien, souligne-t-elle. Je reste convaincue de tout ce que je peux apporter à travers ma bienveillance et mon rapport à l'humain, et optimiste sur mes aptitudes à démystifier ces nouvelles pratiques. Je regrette ce scepticisme encore ancré dans nos campagnes, l'idée qu'on s'en fait (des thérapies douces, NDLR). Mais il faut du temps pour créer de la confiance. »
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