La ministre déléguée àla Santé, Agnès FirminàLeàBodo, justifie sans détour la présence de promoteurs de pseudo-médecines â aussi appelées ëàpratiques non conventionnellesàû â au sein du comitéàvisantààles réglementer. Elle se dit prête àproscrire celles qui seraient dangereuses. Rencontre.
Marianneà:àQuels sont les membres du comité visant àencadrer les ëàpratiques non conventionnelles de santéàûà?
Agnès FirminàLeàBodoà:àNous avons élargi la composition dâÂÂun précédent groupe de travail sur lesàpratiques non conventionnelles, qui a officiellement cessé ses travaux en 2015. Cette fois, une quarantaine de personnes ont été invitées pour construire un groupe équilibré, composé de représentants institutionnels (la Haute Autorité de santé, lâÂÂInserm et la Miviludes [la mission luttant contre les dérives sectaires]), de scientifiques (lâÂÂAcadémie de médecine et les ordres des professionnels de santé), mais également du Collège universitaire de médecines intégratives et complémentaires (Cumic), de lâÂÂAgence des médecines complémentaires adaptées (A-MCA) et du collectif No FakeMed.
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