CâÂÂest en discutant avec une professionnelle du monde médical que la question sâÂÂest posée. Cette Française, formée dans une université de lâÂÂHexagone, travaille dans lâÂÂune des officines les plus prisées de Genève. Et elle le constate au quotidien, les Genevois sont très avides de conseils àpropos des médecines alternatives, notamment la phytothérapie.
Puis une discussion avec une collègue mâÂÂa interpellée. Elle est allée rencontrer une masseuse thaïlandaise qui exerce lâÂÂart ancestral du massage pour soulager les tensions des uns et des autres, àGenève toujours.
Alors, jâÂÂai pris le temps de faire des recherches sur le net afin de trouver des éléments de réponse. Et ce que jâÂÂai trouvé surprendrait bien des Français.
Ne pas confondre les praticiens de santé
Depuis toujours, la question de la santé est gérée canton par canton en suisse. Cependant, une votation fédérale de 2009 a permis dâÂÂintégrer cinq médecines alternatives dans lâÂÂassurance maladie de base en Suisse. Il sâÂÂagit de lâÂÂacupuncture, de la médecine anthroposophique, de la pharmacothérapie de la médecine traditionnelle chinoise, de lâÂÂhoméopathie ainsi que la phytothérapie. Ces disciplines sont remboursées àconditions ë dâÂÂêtre administrées par des médecins agréés Ã», dâÂÂaprès le centre intercantonal dâÂÂinformation sur les croyances (CIC).
Plusieurs formations sont reconnues par lâÂÂÃÂtat fédéral, afin de distinguer les praticiens fiables. En 2016, un diplôme fédéral de thérapeute complémentaire est instauré, ce dernier permet de reconnaître plusieurs thérapies complémentaires. Le CIC explique aussi que des ë diplômes comparables existent pour la médecine alternative, le massage médical et la thérapie artistique et musicale Ã».
Pour ce qui est du canton de Genève, une personne qui ne fait pas partie du corps des professions de santé peut recourir àune pratique alternative. Pour cela, plusieurs règles doivent être respectées : ce professionnel doit être inscrit dans les registres du Département de lâÂÂaction sociale et de la santé et auprès du service du médecin cantonal, il ne doit pas représenter de danger pour la santé du patient et il ne doit pas y avoir de confusion (pour le patient) avec des soins prodigués par un professionnel de santé. Enfin, le patient doit avoir une opinion éclairée sur cette pratique complémentaire.
En Suisse romande, il semblerait que le Centre hospitalier universitaire vaudois soit précurseur en matière de médecines complémentaires. Depuis 2010, un groupe de recherches a été mis en place. AujourdâÂÂhui, lâÂÂétablissement dispose dâÂÂun centre de médecine intégrative et complémentaire. Selon le CHUV, il sâÂÂagirait du ë premier centre académique en médecine intégrative dâÂÂEurope francophone Ã».
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